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.yml ou .yaml : Quel format choisir pour vos fichiers YAML ?
YAML, acronyme de “YAML Ain’t Markup Language” (YAML n’est pas un langage de balisage), est un format de sérialisation de données lisible par l’homme. Sa popularité croissante s’explique par sa capacité à simplifier des structures de données complexes, les rendant ainsi faciles à lire et à comprendre.
Pourtant, une question revient souvent : quelle extension de fichier utiliser pour YAML, .yml ou .yaml ? Si les deux sont valables, leur histoire et les recommandations actuelles nous éclairent sur la meilleure pratique à adopter.
YAML : Un langage au service de la lisibilité
Avant de plonger dans le débat des extensions, prenons un moment pour comprendre ce qu’est YAML. Conçu pour être facilement lisible par les humains et interprétable par les machines, YAML est souvent utilisé pour :
- La gestion de configuration : Des outils comme Ansible et Docker utilisent YAML pour définir les configurations.
- Les pipelines d’intégration et de déploiement continus (CI/CD) : Des plateformes comme GitHub Actions et GitLab CI définissent leurs workflows en YAML.
- La configuration des services cloud : Des services comme AWS CloudFormation et Kubernetes utilisent YAML pour définir les configurations des ressources.
L’adoption massive de YAML dans l’écosystème du développement moderne témoigne de sa capacité à simplifier la gestion de configurations complexes tout en améliorant la lisibilité des données.
.yml vs .yaml : Retour aux sources
L’origine de cette dualité d’extensions remonte aux débuts de l’informatique. La convention de dénomination de fichiers DOS 8.3, limitant les noms à huit caractères et l’extension à trois, a popularisé l’utilisation de .yml.
Cependant, la FAQ officielle de YAML, publiée en septembre 2006, recommande l’utilisation de .yaml pour représenter clairement le nom complet du langage. Cette recommandation vise à standardiser l’extension et à éviter toute confusion.
Conséquences pratiques du choix d’extension
Bien que minime en apparence, le choix de l’extension peut avoir des implications pratiques :
- Compatibilité et préférences des développeurs : Certains outils et plateformes peuvent avoir une préférence pour une extension spécifique, impactant l’intégration et le workflow.
- Impact sur les conventions de projet et le support des outils : Le choix de l’extension peut influencer les conventions de projet, certaines communautés ou certains outils préconisant une norme pour garantir la cohérence et la facilité d’utilisation.
Tendances actuelles et exemples concrets
Si l’utilisation de .yml reste courante, on observe une tendance croissante à l’adoption de .yaml.
Par exemple, Docker-compose, initialement basé sur .yml, a opéré une transition vers .yaml dans ses versions ultérieures, tout en maintenant la compatibilité avec l’ancienne extension.
Cette évolution vers la standardisation est le fruit d’une prise de conscience collective de l’importance de la clarté et de la cohérence dans les conventions de nommage au sein du développement logiciel.
Recommandations pour les développeurs
Alors, quelle extension choisir ?
Pour les nouveaux projets, il est recommandé de privilégier .yaml, en accord avec les recommandations officielles de YAML. Ce choix favorise la clarté, la cohérence et la pérennité de vos projets.
Cependant, il est important de rester flexible et d’accepter les fichiers .yml lors de la manipulation de projets existants ou de données externes.
Enfin, documentez clairement votre choix d’extension au sein de la documentation de votre projet afin d’assurer la cohérence et la compréhension pour tous les contributeurs.
En résumé
Le débat .yml vs .yaml, bien que semblant anodin, met en lumière l’importance des conventions et de la standardisation dans le développement logiciel. En privilégiant la clarté, la cohérence et les recommandations officielles, les développeurs contribuent à un écosystème plus unifié et efficace.
Excellent résumé du dilemme .yml vs .yaml !